3 élèves devant un simulateur de navigation

CAP et baccalauréats professionnels maritimes

L’enseignement professionnel secondaire propose un certificat d'aptitude professionnelle et quatre spécialités maritimes de baccalauréat professionnel. Les cursus sont dispensés dans des lycées professionnels maritimes sous tutelle du ministère chargé de la mer et dans d'autres établissements.

CAP Maritime

Le certificat d’aptitude professionnelle maritime (CAPM) est ouvert aux jeunes de 15 ans après la classe de troisième. Il se prépare en deux (forme globale) ou trois ans (forme progressive). Il est de niveau 3 dans la nomenclature des diplômes.

Enseignements

Les enseignements généraux portent sur le français, les mathématiques, l’histoire-géographie, les sciences-physiques, la vie sociale et professionnelle, une langue vivante (facultatif), l’enseignement artistique et l’EPS.

Les enseignements techniques et professionnels portent sur : la navigation, le matelotage, les techniques de pont et de pêche, l’électricité, les machines marines, l’exploitation du navire, la réglementation des activités maritimes et le développement durable…

Des formations spécifiques en cours de cursus  permettent d'obtenir :

  • le certificat de formation de base à la sécurité (CFBS, avant le premier embarquement) ;
  • l’enseignement médical I (EM I) ;
  • le certificat de sensibilisation à la sûreté.

Six semaines de formation en entreprise sont prévues.

L’objectif du cursus est d'être capable de participer à la conduite du navire, à l’entretien et à la maintenance du matériel en toute sécurité, de maîtriser les techniques de pêche et le traitement des captures.

« Passerelles » vers les titres maritimes

Le CAP Maritime ne permet pas d’exercer des fonctions à bord d’un navire mais, sous réserve du respect de certaines conditions,  il conduit à la délivrance : 

  • du certificat de matelot pont.
  • du certificat de mécanicien.

Ces certificats d’aptitude  sont délivrés par l’administration, sur demande. Ils permettent de travailler à la machine et au pont dans des fonctions d’appui à bord d’un navire de commerce, de plaisance professionnelle, de pêche et aux cultures marines.

  • Le diplôme de mécanicien 250 kW est également délivré par l'administration, sur demande.  Sous réserve du respect de certaines conditions, il permet la délivrance du brevet de mécanicien 250 kW qui permet d'exercer des fonctions de chef mécanicien (niveau direction) à bord de tout navire jusqu'à 250 kW.

En cas d’échec à l’examen du CAP ou de rupture de scolarité, des modules peuvent être acquis, sous réserve du respect de certaines conditions (assiduité, notes minimales notamment). Ils permettent ensuite la délivrance de certificats permettant de travailler à bord d'un navire.

Poursuite d’études

  • en baccalauréat professionnel ayant une spécialité maritime ;
  • progression dans la carrière de marin par la formation continue modulaire.

Baccalauréats professionnels à spécialité maritime

Il existe quatre spécialités de baccalauréat professionnel. Ils sont de niveau 4 dans la nomenclature des diplômes. Le cursus est de trois années. Il est ouvert aux élèves de troisième ou titulaires d’un CAP.

La classe de seconde "métiers de la mer" est  commune aux quatre spécialités. Les élèves y choisissent une matière de consolidation (machine, pont ou pêche) et une matière d’exploration (machine, pont ou pêche qui doit être différente de la matière de consolidation) afin de pouvoir choisir leur orientation en première. Ils intègrent une classe de première puis de terminale conduisant à la délivrance de l'une des quatre spécialités maritimes de baccalauréat. Le diplôme du baccalauréat ne permet pas de travailler à bord d'un navire mais des "passerelles" permettent d'obtenir des titres maritimes pour exercer des fonctions à bord d'un navire, sous réserve du respect de certaines conditions.

Tous les cursus comportent :

  • des enseignements généraux portant sur le français, les mathématiques, l’histoire-géographie, les sciences-physiques, l’anglais, l’art et l’EPS ;
  • 18 semaines de période de formation en milieu professionnel - PFMP (avant le premier embarquement, obtention du certificat de formation de base à la sécurité - CFBS). Pendant les embarquements, les élèves ont le statut de « stagiaire embarqué » dans le cadre d'une convention de stage ;
  • des formations spécifiques qui permettent l’obtention de certificats d’aptitude et attestations permettant d’exercer des fonctions et tâches spécifiques à bord (dont le CFBS). Elles varient selon la spécialité.

Pour les quatre cursus, l'attestation de réussite intermédiaire (ARI), délivrée en fin de première sous réserve d'un niveau de note portant sur certains enseignements, permet la délivrance du certificat de matelot pont et du brevet de mécanicien 250 kW (et du certificat de mécanicien)  pour pouvoir travailler à bord d'un navire.

Bac pro "conduite et gestion des entreprises maritimes (CGEM) commerce"

Le baccalauréat CGEM commerce permet la délivrance de titres maritimes pour travailler au pont à bord de navires  de jauge de moins de 500 armés au commerce. Il comporte deux options  selon la propulsion des navires:

  • option voile (pour les navires de plaisance professionnelle à voile) ;
  • option yacht (pour les navires au commerce et les navires armés à la plaisance professionnelle au moteur).

Le baccalauréat CGEM commerce est différent du baccalauréat CGEM pêche même s'ils comportent certains enseignements communs (enseignements généraux, niveau de capitaine 200 et de capitaine 500).

L’objectif du cursus est d’être capable de commander un navire de jauge de moins de 500 armé au commerce ou à la plaisance professionnelle avec des passagers en toute sécurité et de gérer une entreprise maritime.

Enseignements techniques et professionnels

  • matières communes aux deux baccalauréats CGEM commerce et pêche: conduite et stabilité du navire, maintenance, gestion et management de l’entreprise maritime, anglais maritime… ;
  • matières spécifiques à l’option voile ou à l’option yacht : module voile ou module yacht.

Formations spécifiques

En plus du CFBS, des formations spécifiques en cours de cursus  permettent d'obtenir : 

  • le certificat de formation à l'enseignement médical niveau I (EM I) ;
  • le certificat de sensibilisation à la sûreté ;
  • le certificat de qualification à la lutte contre l’incendie (CQALI) ;
  • certaines attestations « navires à passagers » ; 
  • le certificat général d’opérateur (CGO) ;
  • le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS).

« Passerelles » vers les titres  maritimes

En fin de classe de première, l'attestation de réussite intermédiaire (ARI - délivrée sous condition de notes) permet la délivrance, sous réserve du respect de certaines conditions (pas de service en mer) :

  • du certificat de matelot pont (appui pont) ;
  • du certificat de mécanicien (appui machine) ;
  • du brevet de mécanicien 250 kW (direction machine).

Ils permettent de travailler à bord d’un navire de commerce, de plaisance professionnelle, de pêche et aux cultures marines.

Le baccalauréat CGEM commerce option voile ou yacht ne permet pas de travailler à bord d'un navire mais, sous réserve du respect de certaines conditions,  il conduit à la délivrance : 

  • du certificat de matelot pont, du certificat de mécanicien et du diplôme de mécanicien 250 kW (puis du brevet de mécanicien 250 kW) s'ils n'ont pas été obtenus avec l'ARI ;
  • du diplôme de capitaine 200 et du diplôme de capitaine 500 qui permettent, sous réserve du respect de certaines conditions (dont du service en mer), du brevet de capitaine 200 (et du C200 voile ou du C200 yacht selon le module) et du  brevet de capitaine 500 pour exercer des fonctions de capitaine (niveau direction) à bord de tout navire de jauge jusqu'à 200 ou 500.

Ces diplômes et titres sont délivrés par l'administration, sur demande.

En cas d’échec à l’examen du baccalauréat CGEM commerce  ou de rupture anticipée de scolarité, des modules peuvent être acquis, sous réserve du respect de certaines conditions (présentation, assiduité, notes minimales). Ils permettent ensuite la délivrance de titres permettant de travailler à bord d'un navire.

Poursuite d’études

  • en BTSM PGEM ;
  • vers les cursus de formation initiale de l’ENSM ;
  • progression dans la carrière de marin par la formation continue modulaire.

Bac pro "conduite et gestion des entreprises maritimes (CGEM) pêche"

Le baccalauréat CGEM pêche permet la délivrance de titres maritimes pour travailler au pont à bord de navires de moins de 500 armés à la pêche.

L’objectif du cursus est d’être capable de commander un navire de jauge de moins de 500 armé à la pêche en toute sécurité et de gérer une entreprise maritime.

Enseignements techniques et professionnels

  • matières communes aux deux baccalauréats CGEM pêche et commerce : conduite et stabilité du navire, maintenance, gestion et management de l’entreprise maritime, anglais maritime... ;
  • matières spécifiques au CGEM pêche : conduite de la pêche, règlementation des pêches, matelotage…

Formations spécifiques

En plus du CFBS, des formations spécifiques en cours de cursus  permettent d'obtenir : 

  • le certificat de formation à l'enseignement médical niveau I (EM I) ;
  • le certificat de sensibilisation à la sûreté ;
  • le certificat de qualification à la lutte contre l’incendie (CQALI) ;
  • certaines attestations « navires à passagers » ; 
  • le certificat général d’opérateur (CGO) ;
  • le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS).

« Passerelles » vers les titres  maritimes

En fin de classe de première, l'attestation de réussite intermédiaire (ARI - délivrée sous condition de notes) permet la délivrance, sous réserve du respect de certaines conditions (pas de service en mer) :

  • du certificat de matelot pont (appui pont) ;
  • du certificat de mécanicien (appui machine) ;
  • du brevet de mécanicien 250 kW (direction machine).

Ils permettent de travailler à bord d’un navire de commerce, de plaisance professionnelle, de pêche et aux cultures marines.

Le baccalauréat CGEM pêche ne permet pas de travailler à bord d'un navire mais, sous réserve du respect de certaines conditions,  il conduit à la délivrance : 

  • du certificat de matelot pont, du certificat de mécanicien et du diplôme de mécanicien 250 kW (puis du brevet de mécanicien 250 kW) s'ils n'ont pas été obtenus avec l'ARI ;
  • du diplôme de capitaine 200, du diplôme de capitaine 500 et du diplôme de patron de pêche qui permettent, sous réserve du respect de certaines conditions (dont du service en mer), la délivrance du brevet de capitaine 200 (et du C200 pêche avec le module pêche), du brevet de capitaine 500 et du brevet de patron de pêche pour exercer des fonctions de capitaine (niveau direction) à bord de tout navire de jauge jusqu'à 200 ou 500.

Ces diplômes et titres sont délivrés par l'administration, sur demande.

En cas d’échec à l’examen du baccalauréat CGEM pêche  ou de rupture anticipée de scolarité, des modules peuvent être acquis, sous réserve du respect de certaines conditions (présentation, assiduité, notes minimales). Ils permettent ensuite la délivrance de titres permettant de travailler à bord d'un navire.

Poursuite d’études

  • en BTSM PGEM ;
  • vers les cursus de formation initiale de l’ENSM ;
  • progression dans la carrière de marin par la formation continue modulaire.

Bac pro "polyvalent navigant"

Le baccalauréat polyvalent navigant permet la délivrance de titres maritimes pour travailler au pont et à la machine  à bord de navires de jauge de moins de 200 et de moins de 750 kW.

L’objectif du cursus est d’être capable de commander ou d’exercer des fonctions de chef mécanicien à bord d’un navire de jauge de moins de 200 et de moins de 750 kW armé au commerce avec ou sans passagers ou à la pêche, en toute sécurité et de gérer une entreprise maritime.

Enseignements techniques et professionnels

Les enseignements techniques et professionnels portent sur la conduite et la stabilité du navire, la maintenance des systèmes automatisés, le traitement et la valorisation des ressources, la gestion et le management de l’entreprise maritime, anglais maritime, la conduite de la pêche, la règlementation des pêches, le matelotage…

Formations spécifiques

En plus du CFBS, des formations spécifiques en cours de cursus  permettent d'obtenir : 

  • le certificat de formation à l’enseignement médical niveau I (EM I) ;
  • le certificat de sensibilisation à la sûreté ;
  • certaines attestations « navires à passagers » ; 
  • le certificat restreint d’opérateur (CRO) ;
  • le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et des radeaux de sauvetage (CAEERS) ;
  • le certificat de formation de base à l’exploitation des navires soumis au recueil IGF (combustible à faible point d’éclair).

« Passerelles » vers les titres maritimes

En fin de classe de première, l'attestation de réussite intermédiaire (délivrée sous condition de notes) permet la délivrance, sous réserve du respect de certaines conditions (pas de service en mer) :

  • du certificat de matelot pont (appui pont) ;
  • du certificat de mécanicien (appui machine) ;
  • du diplôme de mécanicien 250 kW (puis du brevet de mécanicien 250 kW - direction machine).

Ils permettent de travailler à bord d’un navire de commerce, de plaisance professionnelle, de pêche et aux cultures marines.

Le baccalauréat polyvalent navigant ne permet pas de travailler à bord d'un navire mais, sous réserve du respect de certaines conditions,  il conduit à la délivrance : 

  • du certificat de matelot pont, du certificat de mécanicien et du diplôme de mécanicien 250 kW (puis du brevet de mécanicien 250 kW) s'ils n'ont pas été obtenus avec l'ARI ;
  • du diplôme de capitaine 200 et du diplôme de mécanicien 750 kW  qui permettent, sous réserve du respect de certaines conditions (dont du service en mer), la délivrance du brevet de capitaine 200 (et du C200 pêche avec le module pêche) et du brevet de mécanicien 750 kW pour exercer des fonctions de capitaine ou de chef mécanicien (niveau direction) à bord de tout navire de jauge jusqu'à 200 ou de moins de 750 kW.

Ces diplômes et titres sont délivrés par l'administration, sur demande.

En cas d’échec à l’examen du baccalauréat polyvalent navigant  ou de rupture anticipée de scolarité, des modules peuvent être acquis, sous réserve du respect de certaines conditions (présentation, assiduité, notes minimales). Ils permettent ensuite la délivrance de titres permettant de travailler à bord d'un navire.

Poursuite d'études

  • vers les cursus de formation initiale de l’ENSM ;
  • progression dans la carrière de marin par la formation continue modulaire.

Bac pro "électromécanicien marine" (EMM)

Le baccalauréat EMM permet la délivrance de titres maritimes pour travailler à la machine  à bord de navires de moins de 750 kW.

L’objectif du cursus est d’être capable réaliser ou de coordonner, à bord d’un navire de moins de 750 kW armé au commerce, à la plaisance professionnelle ou à la pêche,des travaux électriques, mécaniques, hydrauliques et frigorifiques sur différentes installations ou d’assurer le fonctionnement et la maintenance sur des équipements spécifiques (engins de pêche, mise à l’eau des embarcations de sauvetage…).

Enseignements techniques et professionnels 

Les enseignements techniques et professionnels portent sur la propulsion, les auxiliaires de propulsion, la biologie-écologie-production, les moyens de production… 

Formations spécifiques

En plus du CFBS, des formations spécifiques en cours de cursus  permettent d'obtenir : 

  • le certificat de formation à l’enseignement médical niveau I (EMI) ;
  • le certificat de sensibilisation à la sûreté ;
  • certaines attestations navires à passagers ;
  • le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et des radeaux de sauvetage (CAEERS) ;
  • le certificat de formation de base à l’exploitation des navires soumis au recueil IGF (combustible à faible point d’éclair) ;
  • l’attestation de formation de base et l’attestation de formation avancée à la haute tension.

« Passerelles » vers les titres maritimes

En fin de classe de première, l'attestation de réussite intermédiaire (ARI - délivrée sous condition de notes) permet la délivrance, sous réserve du respect de certaines conditions (pas de service en mer) :

  • du certificat de matelot pont (appui pont) ;
  • du certificat de mécanicien (appui machine) ;
  • du brevet de mécanicien 250 kW (direction machine).

Ils permettent de travailler à bord d’un navire de commerce, de plaisance professionnelle, de pêche et aux cultures marines.

Le baccalauréat EMM ne permet pas de travailler à bord d'un navire mais, sous réserve du respect de certaines conditions,  il conduit à la délivrance : 

  • du certificat de matelot pont, du certificat de mécanicien et du diplôme de mécanicien 250 kW (puis du brevet de mécanicien 250 kW) s'ils n'ont pas été obtenus avec l'ARI ;
  • du certificat de matelot électrotechnicien, sous réserve du respect de certaines conditions ;
  • du diplôme de mécanicien 250 kW et du diplôme de mécanicien 750 kW qui permettent, sous réserve du respect de certaines conditions (dont du service en mer), la délivrance du brevet de mécanicien 250 kW et du brevet de mécanicien 750 kW pour exercer des fonctions de chef mécanicien  (niveau direction) à bord de tout navire de moins de 250 kW ou de 750 kW.

Ces diplômes et titres sont délivrés par l'administration, sur demande.

En cas d’échec à l’examen du baccalauréat EMM ou de rupture anticipée de scolarité, des modules peuvent être acquis, sous réserve du respect de certaines conditions (présentation, assiduité, notes minimales). Ils permettent ensuite la délivrance de titres permettant de travailler à bord d'un navire.

Poursuite d'études

  • en BTSM MASEN ;
  • vers les cursus de formation initiale de l’ENSM ;
  • progression dans la carrière de marin par la formation continue modulaire.

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