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Navires et secteurs d’activités

Sous pavillon français, les navires sont "armés" administrativement en fonction de leur secteur d'activité. Les secteurs du transport et des services maritimes, des pêches maritimes, de la plaisance professionnelle et des cultures marines sont eux-mêmes très diversifiés. Les possibilités de travailler à bord d'un navire étranger sont aussi nombreuses.

Armement administratif et secteurs d’activités 

Sous pavillon français, les navires professionnels sont immatriculés sous différents registres : « premier registre » ou registre international français (RIF) par exemple. Quel que soit le registre d’immatriculation, les navires sont exploités dans de grands secteurs économiques qui déterminent leur armement administratif :

  • transport et services maritimes (on parle du « commerce ») ;
  • pêches maritimes (on parle de « la pêche ») ;
  • plaisance professionnelle (on parle de « plaisance » mais il ne s’agit pas de la plaisance de loisir) ;
  • cultures marines. 

Au sein de ces grandes catégories d’armement administratif, d’autres distinctions ont un impact sur la réglementation applicable en matière de sécurité du navire, de qualifications professionnelles ou de droit du travail. Par exemple, on distingue entre les navires armés à la petite pêche, à la pêche côtière, à la pêche au large et à la grande pêche. Autre exemple, parmi les navires armés au commerce et à la plaisance professionnelle, on distingue entre le cabotage national ou international et le long cours selon la distance de navigation ou le franchissement de frontières.

Dans certaines situations de navigation très près des côtes, le permis d’armement peut être « simplifié ». Il n’est alors plus obligatoire d’être marin affilié au régime de protection sociale des marins (géré par l’Etablissement national des invalides de la marine - ENIM) mais dans tous les cas, des qualifications professionnelles maritimes et une aptitude physique à la navigation sont requises.  

A bord de navires de plaisance de loisir dits « à usage personnel », les qualifications professionnelles et l’aptitude physique à la navigation ne sont pas requises mais la plaisance de loisir est soumise à une réglementation spécifique.

♦ Consultez la page « armement administratif d’un navire professionnel » du site du ministère chargé de la mer.

Chaque secteur d'exploitation offre de nombreuses perspectives :
• d'emplois très variés (commerce, pêche, pont, machine...) et de passerelles entre eux ;
• d’évolution sociale par la formation, fortement ancrée dans le monde maritime ;
• d’ouverture vers l’étranger ou le secteur terrestre.

Gens de mer : une activité internationale  

Tous les navires dans le monde sont exploités dans différents secteurs d’activités. Un mécanisme de reconnaissance de titres professionnels maritimes, prévu par deux conventions internationales (STCW au commerce et à la plaisance professionnelle et STCW-F à la pêche), permettent la mobilité professionnelle des marins vers d’autres pavillons

Ainsi, les gens de mer titulaires de qualifications professionnelles maritimes délivrées par la France peuvent également travailler à bord de navires battant pavillon étranger, à condition de respecter le droit de l’Etat de pavillon du navire et s’il intègre aussi les dispositions des conventions STCW et STCW-F sur les formations et les qualifications professionnelles maritimes.

Inversement, les gens de mer titulaires de qualifications délivrées par un Etat étranger qui applique ces mêmes conventions internationales peuvent, dans certaines conditions, voir leurs qualifications reconnues par la France pour exercer des fonctions à bord de navires français au commerce, à la plaisance professionnelle, à la pêche et aux cultures marines.

♦ Consultez la page " Reconnaissance de titres étrangers"

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